
Cáceres vous transporter à une autre époque, à d’autres événements, à d’autres vies... Se promener dans la Ville Monumentale le soir ou sous la pluie peut être spécialement évocateur, romantique et surtout, parfait pour profiter d’un million de sensations. La Cáceres moderne, en même temps, vous permet les accompagner d’activités culturelles et de loisir, en plus de services touristiques de grande qualité qui font de la visite à Cáceres une expérience mémorable.
CÁCERES AUJOURD’HUI, ATTRACTIONS TOURISTIQUES ET PRIX
N’importe quel moment de l’année est parfait pour visiter la ville historique. Ses vieux bâtiments nous transportent facilement au passé. Les recoins que nous pouvons découvrir, en nous arrêtant pour contempler le profil d’une tour, un écu ou le tracé impossible d’une ruelle pavée, sont surprenants.
Une promenade dans la ville monumentale le soir est totalement indispensable. L’illumination est soignée pour donner de la grandeur aux principaux monuments tandis que d’autres zones restent bellement cachées dans une demie pénombre. La promenade tranquille, sans aucun trajet établi au préalable, sera une expérience inoubliable. La ville semble endormie ; la tranquillité et la beauté de l’entourage font que l’on sente mieux les sensations, les ombres des bâtiments avec les cigognes dans leurs tours, la sobriété des façades, la variété des balcons ; au bout du compte, un décor incroyable pour un film médiéval qui se déploie face à nous. Grâce son excellent état de conservation, la densité des monuments et la singularité de son tracé urbain, l’ensemble de la ville fortifiée, ainsi que ses bâtiments, la Plaza Mayor et les constructions extra-muros ont été déclarés MONUMENT NATIONAL en 1949.
Le Conseil Européen lui a octroyé en 1968 le titre de TROISIÈME ENSEMBLE DE MONUMENTS D’EUROPE ; et depuis 1986 elle détient le titre de VILLE PATRIMOINE DE L’HUMANITÉ octroyée par l’UNESCO. Cáceres a reçu, de plus, d’autres prix : POMME D’OR AU MÉRITE TOURISTIQUE, octroyé par la Fédération Internationale des Journalistes et des Écrivains du Tourisme en 1996 ; LES ÉTOILES D’OR DU JUMELAGE, donné par la Commission Européenne en 1999 ; et le prix ARCHIVAL octroyé par l’Association espagnole pour la Conservation du Patrimoine en l’an 2004.
Elle fait partie des réseaux touristiques comme le groupe de VILLES PATRIMOINE MONDIAL DE L’ESPAGNE, et le RÉSEAU DE QUARTIERS JUIFS « CHEMINS DE SEFARAD ». La ville a été la CAPITALE CULTURELLE DE LA RÉGION D’ESTRÉMADURE EN 1992.
INTRODUCTION HISTORIQUE-ARTISTIQUE
Des peintures rupestres du Paléolithique, de la céramique du Néolithique, des stèles de guerriers de l’Âge du Fer, des « verracos » (sculptures de porc ou taureau caractéristiques de la culture vettone), des vestiges de la romaine Norba Caesarina, la muraille et la citerne arabe de Qazris, les nombreuses maisons fortifiées médiévales et des palais de la Renaissance, la Cocathédrale et les restes des bâtiments religieux, la Cour Royale, l’Université, les boulevards... celles-ci sont quelques traces laissées par les cultures qui ont peu à peu donné forme à Cáceres.
Des peintures rupestres du Paléolithique Supérieur et des pointes de flèches, des restes de céramique du Néolithique dans la Grotte de Maltravieso, des stèles de guerriers de l’Âge du Fer, des « verracos » - de taureaux ou de sangliers - trace des vettones, ce sont quelques-unes des traces laissées par les cultures qui ont vécu à Cáceres.
De la colonie romaine Norba Caesarina, on conserve encore des restes de muraille, l’Arc du Christ (Arco del Cristo) ou la Porte de la Rivière (Puerta del Río, une des portes de la ville), des inscriptions et la sculpture du Génie de la Colonie (connue de façon erronée comme la Déesse Cérès). La ville a été fondée par un politicien et militaire romain Cayo Norbano Flaco au Ier siècle av. J-C., et Lucio Cornelio Balbo (parmi d’autres hypothèse) fut son patron.
Plus tard, la ville fut soumise par Leovigildo au VIème siècle apr. J-C, en passant aux mains des wisigothiques. Cependant, ce ne sera que lors de la conquête musulmane et surtout à l’époque almohade que Cáceres deviendra une importante enclave défensive. La muraille avec des tours est construite et la casbah est bâtie où se trouve aujourd’hui la Place de San Mateo et celle de las Veletas (actuellement le Musée de Cáceres) avec une impressionnante citerne.
Ce fut le roi Alphonse IX en 1229, qui lui octroya un privilège si favorable qu’il fit repeupler les territoires conflictuels en échange de terres et de privilèges. Des familles provenant du nord de l’Espagne construisent alors la plupart des palais et des maisons fortifiées dans les places autours des églises de Santa María et de San Mateo. Beaucoup de ces bâtiments perdirent leur caractère défensif avec les Rois Catholiques pour devenir des symboles de prestige et de pouvoir.
Les nouveaux territoires américains menèrent au Frère Nicolás de Ovando, gouverneur des Indes, Francisco Pizarro, découvreur du Pérou, Orellana qui parcourut le fleuve Amazone et d’autres personnages originaires de Cáceres à augmenter l’histoire de la région.
Le XVII et XVIII siècle furent spécialement durs à cause des pestes, des épidémies et de la pénurie économique produite par la Guerre contre le Portugal et l’expulsion des Morisques d’Espagne. En 1790, la Cour Royale d’Estrémadure a entrainé avec elle l’unité juridictionnelle de la région, qui appartenait alors à Valladolid et à Grenade. Après, en 1833, Cáceres a été nommée capitale de la Haute Estrémadure et l’Université Libre d’Enseignement a été créée, plus tard l’École des Humanités. En 1881, le roi Alphonse XII visite la ville pour inaugurer la voie ferrée qui la connecte avec Valencia de Alcántara et un an après il concède à Cáceres le titre de Ville (jusqu'à ce moment-là bourg royal).
QUELQUES DONNÉES GÉOGRAPHIQUES SUR LA VILLE
La ville de Cáceres se trouve située au sud-ouest de la Péninsule Ibérique, en Estrémadure. Elle occupe une surface de 30 km2, plus grande que Bilbao ou Leon, même si sa densité de population est plus basse (90 000 habitants) et elle possède le plus grand territoire municipal de l’Espagne (1 768 km2).
Son altitude moyenne est de 500 m. Le haut plateau où elle se trouve est longé par le Tage au nord et les chaînes de montagnes centrales au sud. Le granit, le quartzite, le gneiss et l’ardoise donnent forme à son orographie.
Son environnement est un paysage plein de collines, de maquis et de végétation basse avec des lentisques, des arbousiers ou myrtes, et des buissons comme la ciste à gomme ou le genêt. Cependant, il y a surtout des forêts (parmi plus d’un million et demi d’hectares que possède la région) de chênes verts, chênes-lièges et de terres de labour.
Sur le territoire nous trouvons deux Espaces Naturels Protégés : Les Plaines « Llanos Cáceres-Sierra de Fuentes », et la Chaîne de Montagne « Sierra de San Pedro ». À 55 Km de Cáceres se trouvent Torrejón el Rubio y le Parc National de Monfragüe, un bon exemple de la végétation et de la faune méditerranéenne, nommé récemment Réserve Naturelle de la Biosphère. 75% des espèces qui y habitent sont protégées : l’aigle ibérique, la cigogne noire, le vautour fauve, le lynx ibérique, etc.
Cáceres est aimable également en hiver. La température moyenne annuelle tourne autour des 16º et les précipitations qui se produisent en automne et en hiver sont plutôt rares. Le plus grand flux touristique coïncide avec les mois d’automne et de printemps. Du point de vue économique, le secteur des services, le commerce, l’hôtellerie, le transport - auquel l’importance acquise par l’Université d’Estrémadure et l’essor touristique expérimenté au cours des dernières années se rajoutent - se démarquent. Dans le passé, Cáceres a vécu de l’industrie minière (nous vous recommandons visiter le Centre d’Interprétation de l’Industrie Minière d’Aldea Moret), de l’agriculture et l’élevage.